Reconversion, de la com’ à la Sophro !

En 2019, j’ai franchi le cap. Parler à mon employeur de mon projet de reconversion. De mon projet de me tourner encore un peu plus vers l’humain, vers son accompagnement, vers la psychologie et… La Sophrologie. 2 ans plus tard, à force de travail et une double vie entre études et  mon métier de communicante, le résultat est là.

Je suis Sophrologue et mon métier, c’est d’apprendre à mes clients à apaiser leurs angoisses, retrouver confiance en eux et atteindre leurs objectifs.  Mais pourquoi diable avoir quitté un CDI, des collègues en or et une boîte que j’aimais ?

Faire le bilan (calmement)

Depuis bientôt 10 ans (déjà !), mon quotidien était effréné. Enchainement de contrats, des secteurs, des métiers, tantôt social media manager, tantôt RP, tantôt annonceur, tantôt agence… Des centaines de rencontres, des clients formidables (presque tous ;).

Oui mais voilà : Le bilan est là, je ne suis pas heureuse. A la fin de la semaine, je n’ai pas la sensation d’avoir accompli quelque chose.

J’ai pourtant rédigé, créé, imaginé, présenté, publié… Mais non, rien ne me provoque de sentiment d’accomplissement. Rien de palpable. Rien de durable. Je me sens anxieuse. Capricieuse de ne pas profiter d’une position confortable, de la chance d’avoir un emploi. J’appréhende, j’ai la sensation d’être coincée dans un quotidien qui ne me ressemble pas. Je suis éprise d’indépendance, je veux me rapprocher de l’essentiel ; l’humain.

Faire le choix de mener une double vie  

Aller cette fois je me lance. Je leur en parle. Non plutôt demain, oui c’est mieux. Là il y a un dossier important. Sinon la semaine prochaine ? Fini la procrastination : je me jette à l’eau. Je parle enfin à ma supérieure de ma volonté de passer à mi-temps pour me former à la Sophrologie. Sur le coup je me sens bête. J’ai mis si longtemps à l’obtenir, ce sacro-saint CDI ! Et puis rapidement le soulagement. Malgré le premier effet de surprise, je suis écoutée et comprise.

Pendant un an, je fais le choix de mener une double vie : communicante le jour, et apprentie sophrologue soir et weekend. C’est exigeant. Je dois faire rentrer mes missions d’une semaine dans un mi-temps. (Grosse pensée  à tous les parents qui font ce choix, c’est courageux !) Je réduis de fait mon salaire drastiquement, cela fait partie de la décision. Mon conjoint me soutient. Je me replace en position d’apprenante et c’est un challenge ! Je fais de mon mieux, je m’adapte, j’apprends et je progresse.

Prendre la décision et se lancer

Rapidement j’ajoute à ma casquette d’apprenante et de communicante, la fonction de sophrologue ! Je commence les prises en charges gratuites pour gagner en expérience. J’éprouve un plaisir fou à accompagner ces personnes. A les écouter, les voir évoluer, changer de regard sur eux-mêmes et gagner en bienveillance sur leurs actions du quotidien.

J’aime toujours la com’, mais la Sophro, c’est le coup de foudre. Je me sens utile. Alignée enfin, entre ce que je fais et ce que je suis. Entière. De vous à moi, c’est sacrément apaisant.

Alors une fois le diplôme en poche, ajoutons alors une casquette ! Celle de créatrice d’entreprise. Tribunal de commerce, greffes, déclarations administratives, banques, assurances, impôts… Je découvre les méandres joies de tout créateur d’entreprise. C’est effrayant et galvanisant à la foi ! On me conseille alors. « Même si c’est parfois flippant, il faut y aller, ne pas douter le courage de ne pas lâcher ». OK ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde.

Et Pourtant…

Et pourtant Watzlawick avait raison, la communication est partout. J’ai toujours un plaisir fou à écrire, penser des concepts, imaginer, communiquer !

Alors je développe la communication de mon cabinet, en chef d’entreprise : c’est-à-dire sur tous les fronts. Réseau sociaux, web, identité graphique, print, partenaires locaux, institutionnels…

Et comme la communication risquait de me manquer encore un peu, j’ai  créé ma structure « Alix Delaunay Conseil ». Le but ? Écrire, et proposer des contenus engageants et du storytelling ! Raconter, inventer ! Utiliser les mots pour faire passer des idées. Si vous saviez comme finalement la sophrologie et la com’ se rejoignent par certains aspects… (Ne me lancez pas !)

Ces 2 domaines se ressemblent tant que ce sont au final, ceux qui me rassemblent.